Débuts tumultueux pour Michel Yahiel, qui succède à Charlotte Duda à la présidence de l’ANDRH. Fin juin, le DRH de la Ville de Paris a dû affronter un challenger, Alain Mauriès, au cours d’une assemblée générale houleuse à laquelle assistait un huissier de justice. Une première depuis la création de l’association, en 1947. Vice-président sortant, Michel Yahiel avait l’avantage d’un réseau important : « J’ai eu de nombreuses occasions de rencontrer les présidents des 80 groupes locaux pendant ces cinq dernières années. »
Énarque, ce pince-sans-rire présente un profil atypique par rapport à ses pairs : il a fait carrière entre l’Igas, les cabinets ministériels et la présidence du Fonds d’action sociale. Appelé à la Ville de Paris en 2002 pour s’occuper du développement économique, il devient DRH en 2003. Sa vision du développement de l’association ? « L’objectif principal est d’apporter plus de soutien aux groupes locaux. Nous allons également faire des propositions aux entreprises du CAC 40 pour attirer leurs cadres RH. » Michel Yahiel souhaite aussi sonder les adhérents. Mais il devra en priorité restaurer une certaine sérénité au sein de l’ANDRH.
51 ans, président de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines.
