logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Le journal des ressources humaines

Les entreprises croient encore à l’actionnariat salarié

Le journal des ressources humaines | Protection sociale | publié le : 01.06.2009 |

Image

Les entreprises croient encore à l’actionnariat salarié

Crédit photo

En dépit de la crise financière, les entreprises croient encore à l’actionnariat salarié. Ainsi, 45 % des 65 entreprises interrogées au printemps par le cabinet Hewitt ont des projets en 2009, dont les trois quarts sous forme d’acquisition d’actions de l’entreprise et 32 % d’attribution d’actions gratuites. « Ces sociétés ne souhaitaient pas adresser un signal négatif à leurs salariés en renonçant à la récurrence souvent annuelle de ces plans », explique Patrick Azières, l’auteur de cette étude. Quant aux 55 % d’entreprises à y avoir renoncé, 46 % le justifient par « le contexte économique défavorable » ou encore par « le refus des actionnaires » dans 6 % des cas.

S’agissant des modalités de ces plans, 85 % des sondés privilégient une « offre classique », assortie à 80 % d’une décote, égale dans les trois quarts des plans à 20 % du coût d’acquisition. Seules 57 % des entreprises prévoient un abondement, majoritairement (86 %) en cash et proportionnel au versement effectué par le salarié. « Dans le contexte actuel, les entreprises n’ont pas forcément les moyens d’aller plus loin qu’une décote », relève le consultant d’Hewitt, en constatant que certaines sociétés ont toutefois contourné cet écueil en transformant l’abondement en attribution d’actions gratuites. La crise n’a pour autant pas incité les entreprises à communiquer davantage auprès de leurs salariés actionnaires. Ainsi, 66 % des sociétés interrogées n’ont déployé aucune communication spécifique à leur égard. Ces derniers ne semblent pas leur en avoir tenu rigueur : le taux de souscription a été conforme aux attentes dans 60 % des cas, voire supérieur dans un cas sur trois.