Septembre verra le lancement, dans les zones urbaines sensibles de nouvelles formations en alternance dans les services à la personne et l’environnement. « La démarche du Conseil national des entreprises pour la banlieue est ultrapragmatique », prévient Abdel Aïssou, nommé fin avril par Fadela Amara à la tête de cette instance qui veut rapprocher les entreprises des acteurs de la politique de la ville (missions locales) et des instituts de formation. Objectif : partir des besoins des employeurs (six entreprises actuellement et la Fédération des entreprises de propreté), dans une logique de GPEC, afin de créer des parcours qualifiants. Pour jeter des ponts entre privé et public, entreprise et banlieue, le directeur général délégué de Vedior-Randstad chargé des RH (depuis 2007), titulaire d’un troisième cycle en psychologie sociale, a le profil idéal.
Ce fils d’ouvrier algérien, passé par l’ENA (promotion René Char) après sept années de travail social, a été sous-préfet, notamment à Nice et à Senlis. Symbole de la méritocratie républicaine, opposé à la discrimination positive, il a beaucoup travaillé sur l’intégration. Fondateur d’un collectif antidiscrimination avec Raymond Domenech, il a été le conseiller de Villepin sur le sujet, Place Beauvau.
51 ans, président du Conseil national des entreprises pour la banlieue.
2000
Sous-préfet à Nice.
2004
Conseiller pour l’intégration à l’Intérieur.
2007
DRH de Vedior-Randstad.
