Tollé pour Walmart en Chine. Le géant américain voulait supprimer un niveau de management, soit 1 400 emplois, sans consulter les syndicats et sans licencier. Aux managers concernés de choisir : être délocalisés, rétrogradés avec baisse de salaire ou démissionner. L’entreprise a reculé, après négociations. Ceux qui refusent de changer de ville conserveront leur salaire à un grade inférieur. Pour le Guangzhou Daily, l’affaire incarne « les sales tours » des patrons qui profitent de la crise pour contourner les lois en faveur des salariés. Facile de charger le symbole des investisseurs étrangers, mais quand le journal liste les arnaques les plus fréquentes (congés non payés extensibles, ruptures de contrat pour avoir simplement répondu à son portable), les patrons chinois sont clairement visés.