Le groupe chimique souhaite générer 150 millions d’économies afin de répondre à la chute d’activité. Parmi les mesures d’urgence prévues : du chômage partiel, le choix des jours de RTT par la direction, le changement d’organisation des ateliers, la mise à disposition de salariés d’un site en sous-charge à un autre, voire à une entreprise extérieure dans le cadre d’une convention de prestation de services. La mise à disposition de collaborateurs à des associations à but non lucratif est aussi prévue. Négociation en cours.
L’accord sur la mobilité signé par la CFTC et la CFE-CGC organise une « mobilité temporaire » mise en place dans « un contexte nécessitant flexibilité et réactivité ».
Le salarié doit se déplacer de son unité de travail vers une autre, pour une durée limitée (d’une semaine à quatre mois, renouvelable deux fois). Sont prévus le remboursement des frais supplémentaires et une prime exceptionnelle de 10 euros par jour.
La direction négocie l’organisation de formations centrées sur des compétences transférables durant les périodes de chômage partiel. Deux cursus de formation seront validés par un certificat du Cesi.