Faible et divisé, le syndicalisme français a bien du mal à boucler ses fins de mois. En mettant au jour un système de financement occulte des syndicats par le groupe de retraite et de prévoyance CRI, l'Igas a révélé un secret de Polichinelle : les syndicats ne vivent pas de leurs seules cotisations. Faut-il aller jusqu'à instaurer un financement public, comme pour les partis politiques ? La réponse de trois experts.
« Il faut inciter les syndicats à tirer davantage leurs ressources des adhésions. »
JEAN-FRANÇOIS AMADIEU Professeur à l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne, auteur des « Syndicats en miettes », Le Seuil, 1999.Les conséquences de notre système de financement de l'action s
Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant