Formations mutualisées pour les PME
L'Association pour la promotion des métiers du BTP (APMBTP), structure spécifique au Bas-Rhin, diffuse, depuis début mars, un catalogue formation dédié aux petites entreprises du BTP du département et dans le secteur connexe de la mécanique de précision. Les thèmes transversaux se veulent complémentaires aux formations spécialisées par branche. Confiés à une dizaine de prestataires, dont AppuiRH, Synthesia et Cofigest, ils traitent de ressources humaines,
de gestion-finances, de communication-coaching ou encore d'informatique, sous forme de sessions de 1 à 4 jours, cofinancées par les Opca de branche. Les cursus rassembleront moins de 10 participants chacun, par mutualisation de besoins d'entreprises recensés en 2009. Le catalogue s'inscrit dans la construction d'un service dédié de l'APMBTP, reposant sur l'orientation des TPE-PME vers un interlocuteur unique via un numéro Azur. Cette plate-forme infos entreprises a été lancée le 11 mars à Strasbourg.
APMBTP : 03 88 10 37 07 -
La région Aquitaine s'allie à Sunnco
La région Aquitaine lance avec Sunnco, opérateur privé de photovoltaïque, une formation aux métiers de l'installation solaire. Ce programme de formations qualifiantes de niveau V en électricité est associé à une approche concrète du photovoltaïque validée par des qualifications «qualiPV élec & bât». Le calendrier 2010 prévoit de former une soixantaine de personnes en 5 sessions de 6 semaines. Créé en 2006 en région parisienne, Sunnco, spécialiste en énergies renouvelables, emploie 450 salariés et réalise en 2009 un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros. Le groupe d'ingénierie, qui a aussi développé un pôle formation, met à disposition des demandeurs d'emploi aquitains son centre implanté dans la ville de Cestas en Gironde. Les futurs stagiaires, sans expérience ni diplôme préalables, seront sélectionnés par le Pôle emploi selon la méthode des habiletés. La région Aquitaine, qui soutient 38 formations dans le domaine des emplois verts, a accordé à Sunnco 2 subventions d'un montant global de 197 539 euros.
Préserver des formations courtes et pratiques
Le secteur du paysage (80 000 actifs, dont 37 % de jardiniers-paysagistes et d'ouvriers spécialisés titulaires d'un diplôme de niveau V : Bepa, BPA, Capa), tient à préserver des formations permettant une insertion rapide en entreprise, car « adaptées aux jeunes que le bac pro en 3 ans conduirait à l'échec ». Or, justement, la réforme du bac pro supprime la formation par apprentissage conduisant au Bepa (brevet d'études professionnelles agricole). « Formés en deux ans après la 3e aux gestes et savoir-faire du métier, les jeunes diplômés de niveau V se voyaient offrir une insertion rapide dans les entreprises de paysage », assure l'organisation professionnelle Unep. Ainsi, les entreprises du paysage ont obtenu la mise en place d'une classe spécifique entre la 2nde et la 1re, afin de donner un an de plus à ces jeunes pour préparer le Bepa. Autre alternative au cursus bac pro après la 3e : le BPA «travaux paysagers» en deux ans en apprentissage, pour les jeunes en sortie de 3e ou titulaires d'un Capa «travaux paysagers». Ils peuvent, s'ils le souhaitent, emprunter ensuite une passerelle vers le bac pro. « Financé par les régions, l'avenir du BPA dépend de la volonté des conseils régionaux, assure l'Unep. Aujourd'hui, seuls 80 établissements dispensent ce type d'enseignement. »
<
