Pakistan, Inde, Afrique, Moyen-Orient, Chine... des destinations qui font rêver ou frémir. Quelle que soit la réputation de ces pays en termes de sécurité, les entreprises françaises et internationales continuent d'y développer leurs activités et d'y envoyer salariés et hommes d'affaires. Or l'employeur est soumis à une obligation de résultats en matière de protection de la santé et de la sécurité de ses salariés... où qu'ils travaillent.

Si la plupart des entreprises qui expatrient sont déjà outillées pour faire face aux risques qui peuvent survenir, la protection réelle de leurs salariés n'est pas pour autant infaillible. Et dans les contentieux où apparaît une sous-estimation du principe de précaution, les avis sont quasiment toujours favorables aux salariés victimes. D'où l'intérêt de mettre en place des dispositifs très exigeants, qui permettent, notamment, de savoir où se trouve tel expatrié à n'importe quelle heure du jour et de la nuit ; de bien connaître le système sanitaire d'un pays, voire d'y dépêcher régulièrement un médecin ; de nommer, dans la maison mère, un professionnel référent, qui centralise toutes les procédures de mobilité internationale...

De quoi inciter les DRH à remettre à plat leurs dispositifs de gestion des risques à l'international...