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Dans le monde

L'actualité | publié le : 23.02.2010 |

Allemagne

Lidl prend parti pour un salaire minimum

La prise de position surprise du géant du discount Lidl sur la question du salaire minimum en Allemagne a relancé un débat récurrent dans le pays. Le groupe a, en effet, adressé, le 17 février, une lettre de soutien au professeur d'université Rudolf Hickel, l'un des défenseurs de la création d'un salaire minimum dans le pays. Contrairement à la France, par exemple, l'Allemagne n'a pas de salaire minimum national intersectoriel. Seules quelques branches en ont négocié un.

Lidl a donc lancé un pavé dans la mare, dans la mesure où cette entreprise est régulièrement montrée du doigt par les syndicats, qui lui reprochent son traitement du personnel, et où elle a fait l'objet récemment d'un scandale lié à la surveillance des salariés. Le groupe considère aujourd'hui qu'un salaire plancher pourrait « freiner le dumping social ». Mais c'est surtout un salaire minimum de branche pour le commerce de détail que revendique Lidl.

La fédération patronale de ce secteur, après y avoir été opposée pendant des années, a annoncé, le même jour, qu'elle entamait des négociations avec le syndicat Verdi pour mettre en oeuvre un salaire minimum au profit de quelque 1,2 million de salariés de la branche à partir du printemps 2011.

Royaume-Uni

Les professionnels des RH moins payés qu'ailleurs en Europe

Les professionnels des RH britanniques sont moins bien rémunérés que leurs confrères européens, selon une étude dans 16 pays du cabinet de conseil Mercer. La rémunération totale moyenne pour un DRH au Royaume-Uni atteint 114 000 livres, soit 129 800 euros, contre 195 000 euros pour un Suisse ou 149 000 euros pour un Belge, le moins payé étant le DRH portugais, avec 79 000 euros en moyenne.

Pour un cadre de la fonction RH, le salaire moyen atteint 67 000 euros au Royaume-Uni, selon Mercer.

International

Paris séduit moins les entreprises que les décideurs

L'attractivité de Paris reste forte, mais elle est de plus en plus menacée par l'émergence des métropoles asiatiques, affirme une étude publiée le 18 février par l'association Paris-Ile-de-France Capitale économique.

Selon cette étude, Paris a une très bonne image auprès des décideurs internationaux interrogés : elle est classée 3e métropole mondiale, après New York et Londres. Mais, en termes d'attractivité pour l'implantation des entreprises, Paris est au 6e rang derrière New York, Shanghai, Londres, Bombay et Pékin. En termes d'investissements internationaux réellement constatés en 2008-2009, Paris se place au 4e rang derrière Londres, Shanghai et Hong-Kong.

L'étude se base sur un échantillon représentatif de plus de 500 dirigeants d'entreprises internationales interrogés par OpinionWay, sur des données réelles des investissements internationaux en 2009 et sur les cinq dernières années analysées par KPMG.