Projet de campus à Lyon
Un campus aéronautique va être construit sur le site aéroportuaire de Lyon/Saint-Exupéry, fin 2011 ou début 2012. Ce campus de 11 000 m2 comportera un centre de formation destiné aux pilotes et aux personnels navigants des compagnies aériennes, qui, selon le directeur de l'aéroport, Philippe Bernand, « ont de plus en plus tendance à externaliser ces formations ». Les pilotes disposeront d'un pôle de simulateurs de vol. Les stewards et hôtesses auront leur propre «académie». Enfin, un centre médical et une résidence d'hébergement des stagiaires sont prévus.
8,6 % de la masse salariale en formation
Selon un baromètre Observatair social, rendu public par la Fédération nationale de l'aviation marchande, fin janvier, 8,6 % de la masse salariale de ce secteur (370 entreprises : aéroports, compagnies aériennes, assistance aéroportuaire, maintenance..., pour environ 120 000 salariés) ont été consacrés à la formation professionnelle en 2008. Dans 79 % des entreprises de la branche, la moitié des salariés ont suivi au moins une formation au cours des deux dernières années, et 1 500 contrats en alternance y ont ainsi été signés.
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Portail Internet de l'Opca PL
Opca PL, l'organisme paritaire collecteur agréé des professions libérales, ouvre trois nouveaux espaces sur son site Internet pour accompagner les 127 000 TPE libérales dans leur démarche de formation. Gestion dématérialisée des comptes ; aide au calcul, paiement et déclaration des cotisations formation ; détail du remboursement des frais de formation, historique des opérations... A venir : la demande de prise en charge et la saisie d'un contrat de professionnalisation en ligne.
Selon l'Opca, « tous ces outils ont été conçus pour que chaque entreprise, quelles que soient sa profession et sa situation, réalise de manière fiable et rapide l'ensemble de ses formalités. Par ailleurs, leur utilisation permet une gestion plus efficiente des dossiers, grâce au traitement automatique des données. »
Un espace d'information des salariés et un autre, de gestion dématérialisée des stages réservé aux organismes de formation qui réalisent des formations collectives, sont également mis en place.
Service public régional de la formation
La région Picardie lance son « service public régional de la formation ». Les personnes concernées par cette nouvelle offre de formation seront les demandeurs d'emploi sans diplôme, titulaires du certificat d'études primaires ou du BEPC ou ayant interrompu leur scolarité en 1re année de cycle secondaire. « Ce public représente 40 % des personnes de 15 ans et plus en Picardie, assure Didier Cardon, vice-président (PS) en charge de la formation. Un taux qui dépasse de 6 % la moyenne nationale. »
L'objectif est de financer de manière adaptée des organismes de formation afin de proposer un service complet intégrant tout au long du parcours des stagiaires des prestations d'hébergement et de restauration, la prise en charge des coûts liés à leur mobilité et un accompagnement individuel, y compris social ou psychologique. De plus, la durée de la formation pourra être allongée en cas de besoin, afin de permettre aux personnes d'atteindre la certification à leur rythme et en fonction de leurs acquis.
Les régions Aquitaine, Bourgogne, Paca et Rhône-Alpes ont des projets similaires, Poitou-Charentes étant la première à avoir concrètement avancé sur le sujet.
Erasmus des apprentis
L'APCM (Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat) a été désignée, fin 2009, pilote du projet européen EuroApprentissage par la Commission européenne. Son objet est de développer la mobilité des apprentis en formation dans les TPE et entreprises artisanales, en construisant, en quelque sorte, un «Erasmus des apprentis».
Le budget est de 1,25 million d'euros, dont 75 % pris en charge par la Commission européenne, pour une durée de trois ans.
Sont en construction une plateforme Internet d'appui à la mobilité, un observatoire de l'apprentissage dans l'Union européenne... « Notre partenariat est ouvert à toutes les structures qui accueillent des apprentis, comme les CCI », assure Alain Griset, président de l'APCM.
