Berlusconi veut relever l'âge de la retraite en Europe
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi juge qu'il faudrait relever l'âge de départ à la retraite dans les pays européens, comme viennent de le proposer la Grèce et l'Espagne, respectivement de 61 à 63 ans et de 65 à 67 ans.
En Italie, deux systèmes de retraite cohabitent. L'un a été réformé en 2007. L'âge minimum est passé de 58 ans, avec 35 ans de cotisations, à 59 ans, avec 36 ans de cotisations actuellement, et doit progresser jusqu'à 61 ans avec 36 ans de cotisations en 2013. L'autre système prévoit un départ à la retraite à 60 ans pour les femmes et à 65 ans pour les hommes, avec un minimum de 20 ans de cotisations, une différence entre les sexes qui a valu à l'Italie une condamnation, fin 2008, par la Cour européenne de justice.
Le gouvernement Berlusconi s'est attaqué à cette différence, mais seulement pour les fonctionnaires. A partir de cette année, l'âge de départ à la retraite des femmes travaillant dans la fonction publique sera relevé progressivement pour le faire passer à 65 ans en 2018.
Le coût social de la restructuration européenne d'Opel
Le ministre espagnol de l'Industrie, Miguel Sebastian, trouve le « sacrifice » demandé à l'usine Opel de Figueruelas « élevé » : dans le cadre de la restructuration du constructeur allemand appartenant à General Motors, 900 suppressions d'emploi sont prévues sur le site espagnol, qui compte environ 7 000 salariés et apparaît comme « le plus productif du groupe GM en Europe ».
Un financement de ce plan, dévoilé le 9 février, à hauteur de 2,7 milliards d'euros, reste suspendu à la décision des gouvernements concernés, GM y contribuant pour 600 millions d'euros.
Opel devrait supprimer 8 300 emplois sur 50 000 en Europe, dont 3 911 sur 24 300 en Allemagne. La Belgique, la plus touchée, verra fermer le site d'Anvers (2 377 emplois). Le Royaume-Uni perdrait 500 emplois.
