La direction de la SNCF et trois des quatre fédérations représentatives dans l'entreprise (CGT, Unsa, CFDT) ont signé, le 11 janvier, un accord « relatif à certaines mesures » pour les 159 permanents syndicaux et pour les mandatés à 80 %. Ceux-là peuvent, notamment, bénéficier d'une VAE ; du DIF, y compris en lien avec l'activité syndicale ; d'une prime équivalente à la prime TGV pour les agents de conduite devenus permanents, comme s'ils étaient restés en production ; et d'un aménagement du temps de travail en fin de carrière (le syndicat récupère le temps non travaillé en crédit d'heures). Surtout, les années de permanence syndicale sont considérées comme du travail pénible, dès lors que le salarié a déjà tenu un poste pénible, cinq ans durant, avant de devenir permanent.

Sud a refusé de signer l'accord, pas tant parce qu'il est exorbitant que parce qu'il ne couvre pas tous les militants. Un tract du syndicat relève également que « [...] dans une période où la direction organise la casse du fret ferroviaire et la suppression de milliers d'emplois, le transfert vers le privé de nombreuses activités..., cette proximité n'est sans doute pas un hasard du calendrier ».