Après huit mois de négociation, la direction et quatre syndicats se sont accordés sur un plan de départs volontaires.
Quatre organisations syndicales majoritaires, la CFTC, FO, la CFDT et la CFE-CGC, représentant 63 % des suffrages, ont signé, le 28 janvier, deux plans de départs volontaires (PDV), concernant 585 personnes. Ces deux PDV prévoient, notamment, une prime de départ de 2 000 à 10 000 euros selon l'ancienneté. La direction s'engage à ne pas procéder à des licenciements contraints avant la fin de la période de volontariat, et à réentamer une procédure d'information-consultation le cas échéant.
En contrepartie, les syndicats signataires s'engagent à mettre fin à leur procédure engagée devant le TGI de Paris. Au vu de ces accords, le juge, qui devait trancher le 4 février, a décidé d'une nouvelle audience, le 11.
La négociation durait depuis huit mois. Trois syndicats, minoritaires, avaient souscrit à un premier PDV en octobre.
C'est le basculement de la CFTC (premier syndicat avec 18,92 % des suffrages) qui a permis la validation des deux accords. « En poursuivant l'action en justice, le risque était que les salariés bénéficient de conditions de départ moins intéressantes que celles des PDV, alors que certains souhaitent partir », déclare Félicien Okoyo, délégué CFTC. « Teleperformance a les moyens de ne pas mettre en place cette restructuration », estime, de son côté, Sonia Porot, déléguée CGT.