Nouvelle marque de formations continues

EM Lyon regroupe ses activités de formation continue dans une filiale baptisée EML Executive Development. La raison invoquée pour cette création était de disposer d'une structure souple, dotée de son propre système de gestion. Mais c'est aussi une question de lisibilité fiscale. L'école dirigée par Patrick Molle, sous tutelle de la CCI, distingue, ainsi, ses activités à but lucratif des autres activités d'enseignement initial.

EML Executive Development reprend les programmes existants (diplômants ou certifiants) de management, les modules courts de trois jours, ainsi que l'Advanced Management Program/CPA - le produit phare pour dirigeants d'entreprise. Mais, dorénavant, tous les parcours donneront lieu à des évaluations de besoins de compétences avant la formation, puis de mesure d'impact post-formation, pour valider l'appropriation et le transfert des compétences managériales en situation de travail. Ces mesures seront réalisées au moyen de tests en ligne et d'entretiens avec un consultant en développement personnel. L'école a développé ses deux systèmes d'évaluation avec les cabinets MBee. M (Lausanne) et Dolmen Capital humain (Montréal).

En 2009, l'activité de formation continue a représenté près de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires, pour environ 5 000 personnes formées. La nouvelle filiale s'appuie sur 40 salariés dans les établissements ou bureaux d'EM-Lyon, à Lyon, Paris, Genève et Shanghai.

Ingénieurs

Nantes Atlantic Technology

Nantes Atlantic Technology est un nouveau consortium rassemblant les trois écoles Audencia, Centrale Nantes et les Mines de Nantes dont l'objectif est de « conjuguer l'ingénierie et le management dans le domaine de l'enseignement supérieur ». Le consortium prend la forme d'un groupement d'intérêt économique qui « abritera les activités communes, dont la direction de la recherche et la direction des programmes internationaux ». Des administrateurs croisés joueront un rôle dans les instances de gouvernance de chacun.

Picardie

Service public régional de la formation

La région Picardie lance son « service public régional de la formation ». Les personnes concernées par cette nouvelle offre de formation seront les demandeurs d'emploi sans diplôme, titulaires du certificat d'études primaires ou du BEPC ou ayant interrompu leur scolarité en 1ère année de cycle secondaire. « Ce public représente 40 % des 15 ans et plus en Picardie, assure Didier Cardon, vice-président (PS) en charge de la formation. Un taux qui dépasse de 6 % la moyenne nationale ».

L'objectif est de financer de manière adaptée des organismes de formation afin de proposer un service complet intégrant tout au long du parcours des stagiaires des prestations d'hébergement et de restauration, la prise en charge des coûts liés à leur mobilité et un accompagnement individuel, y compris social ou psychologique. De plus, la durée de la formation pourra être allongée en cas de besoin, afin de permettre aux personnes d'atteindre la certification à leur rythme et en fonction de leurs acquis.

La procédure de recensement et de sélection des opérateurs économiques pour la mise en oeuvre du service public régional de formation sera lancée avant la fin de ce mois de janvier.

Les régions Aquitaine, Bourgogne, Paca et Rhône-Alpes ont des projets similaires, la première région ayant concrètement avancé sur le sujet étant Poitou-Charentes.