Au jour de la clôture du plan de départs volontaires de PSA, fin mars prochain, le nombre de partants s'élèvera à 5 700 sur les 104 000 salariés que compte le groupe en France. Annoncé il y a tout juste un an, le dispositif ne devait d'abord concerner que 3 550 postes.

Sur le seul site de Rennes, 1 750 départs sont comptabilisés, soit plus de deux fois l'objectif initial de 850 personnes. Si le constructeur a indiqué ne pas préparer de nouveau plan, la suppression de 6 000 autres postes par le seul jeu des départs naturels d'ici à 2012, qui avait été annoncée en novembre, a bel et bien été confirmée. Cette contraction des effectifs devrait s'accompagner de gains de productivité de l'ordre de 20 %.

Au-delà des départs volontaires, le groupe a également indiqué que 1 000 salariés avaient fait l'objet d'une mobilité interne, géographique ou fonctionnelle, l'année dernière. Des ouvriers de Rennes ont ainsi été temporairement affectés à Poissy pour le démarrage de la DS3. Des formations longues ont également permis à des techniciens d'obtenir un poste dans des services informatiques ou comptables. Afin de maintenir cette dynamique, le constructeur a engagé des négociations qui devraient aboutir, au printemps prochain, à la signature d'un nouvel accord de GPEC.

En outre, alors que le chômage partiel avait été mis en place dans la quasi-totalité des sites en 2009, seuls les sites de Rennes et de Hordain (59) seraient encore touchés en ce début d'année.