NextiraOne, l'ex-Alactel Réseaux d'entreprise (ARE), n'a pas fini de payer les conséquences de sa cession d'activité à Marine Consulting, suivie du licenciement des salariés transférés. L'entreprise devra, en effet, verser plus d'un million d'euros à 64 d'entre eux, selon un jugement du conseil des prud'hommes de Paris, révélé par l'avocat des salariés le 12 janvier. Il s'agit de la troisième vague d'ex-ARE qui devraient toucher l'équivalent de dix mois de salaire, depuis une condamnation précédente de la cour d'appel de Paris. Entre 2001 et 2003, Marine Consulting avait licencié les salariés transférés de l'ex-ARE. En 2005, les prud'hommes de Paris, considérant que le repreneur n'était pas une entité autonome d'ARE, avaient annulé ces licenciements et ordonné la réintégration de 329 salariés. La cour d'appel était revenue sur cette décision en statuant sur des dommages et intérêts pour réparer le préjudice subi : en 2006, ceux-ci avaient été fixés à dix mois de salaire.

En 2007, une deuxième vague d'une soixantaine de salariés avait déjà bénéficié du même jugement. G. L. N.