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Les salariés des petites entreprises, une des cibles privilégiées du nouveau plan Santé au travail

L'actualité | publié le : 19.01.2010 |

Le 15 janvier, Xavier Darcos présentait le plan Santé au travail 2010-2014, dont l'un des enjeux majeurs est de développer la prévention au profit des salariés les plus fragilisés.

Le plan Santé au travail 2010-2014, présenté par Xavier Darcos devant le Conseil d'orientation sur les conditions de travail (Coct), le 15 janvier, se fixe deux objectifs : diminuer les expositions aux risques d'accident du travail et de maladie professionnelle et développer une politique de prévention active contre des risques identifiés et au profit de secteurs prioritaires (bâtiment et génie civil, agriculture, services à la personne) ou des publics les plus sensibles (seniors, nouveaux embauchés, saisonniers, etc.). Le ministre vise « une baisse de 25 % des accidents du travail, et, à tout le moins, une stabilisation des maladies professionnelles ».

Quatre axes d'intervention majeurs

Le plan insiste sur l'amélioration des conditions de travail dans les entreprises de moins de 200 salariés, pour les travailleurs fragilisés (intérim, sous-traitance...) ou exposés à des risques émergents (nanotechnologies et risques biologiques) et à des mutations technologiques.

Quatre axes d'intervention majeurs sont identifiés : « développer la production de la recherche et de la connaissance en santé au travail » ; « développer les actions de prévention des risques professionnels, en particulier des risques psycho-sociaux, du risque chimique, et des troubles musculo-squelettiques », sans oublier le risque routier ; « renforcer l'accompagnement des entreprises dans leurs actions de prévention », notamment celles de 11 à 49 salariés - il est prévu de promouvoir l'effectivité des documents uniques d'évaluation des risques professionnels ; enfin, « assurer, au travers de la mise en oeuvre de la réforme des services de santé au travail, la place de ces acteurs dans la stratégie de prévention », la réforme de la médecine du travail devant être examinée au Parlement d'ici à l'été.

Dialogue

« Nous avons apprécié le dialogue réalisé en amont et, dans son esprit, le plan nous convient, indique Jean-François Naton, pour la CGT. Mais, sur le constat, nous ne considérons pas que la situation s'est améliorée. »

Pour Henri Forest (CFDT), « le plan comporte de bonnes choses, mais manque d'engagements forts face à la crise du travail actuelle. De plus, nous avons demandé un chiffrage détaillé du plan », le coût global étant estimé entre 30 et 35 millions d'euros. Le plan sera finalisé d'ici à fin mars, après l'association des acteurs régionaux.