Attention, la date couperet se rapproche dangereusement ! C'est en effet dans un peu moins de deux semaines que les entreprises de plus de 1 000 salariés devront avoir signé un accord sur la prévention du stress ou, au moins, engagé des négociations. Une telle précipitation s'explique par la vague de suicides de salariés qui a endeuillé le monde du travail ces derniers mois et qui a remis sur le devant de la scène le besoin impérieux de prévenir les risques psychosociaux.

Contrairement à l'emploi des seniors, aucune sanction financière n'est prévue pour les contrevenants. Mais les mauvais élèves seront montrés du doigt par le ministère et livrés à la vindicte populaire. Ce qui risque d'égratigner sérieusement leur image employeur et de ruiner leur marketing social. De quoi stresser plus d'un DRH ! On peut parier que la méthode, pour le moins inhabituelle en France, devrait porter ses fruits. Mais, ira-t-on jusqu'à une remise en cause des process de l'entreprise, ou se contentera-t-on de mesures individuelles ? Le débat est loin d'être clos.