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L'actionnariat salarié connaît un recul, mais pas un effondrement

L'actualité | L'interview | publié le : 15.12.2009 |

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L'actionnariat salarié connaît un recul, mais pas un effondrement

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E & C : Adding a présenté les conclusions de son enquête 2009 sur l'actionnariat salarié le 9 décembre. Quel bilan tirez-vous de cette année marquée par la crise ?

F. K. : Les opérations d'actionnariat salarié ont été moins nombreuses que les années précédentes. A fin novembre 2009, nous observions 23 augmentations de capital réservées aux salariés dans les entreprises du SBF 120, contre 28 à 31 pour les années précédentes. C'est un recul, mais pas un effondrement. Ce chiffre est comparable à celui constaté en 2003, lors de la précédente période de crise. Les opérateurs réguliers ont généralement maintenu leur rythme. En revanche, il y a eu moins d'intervenants ponctuels. Si les entreprises restent discrètes sur le taux de participation des salariés, la plupart annoncent entre un tiers et la moitié de souscripteurs sur leur dernière opération. Certaines, comme Bouygues ou la Société générale, affichent même des taux de plus de 70 %.

E & C : Y a-t-il une caractéristique particulière dans le montage de ces opérations en période de difficultés boursières ?

F. K. : La volonté de renforcer la communication autour de ces opérations est manifeste. Visant à rassurer les salariés sur la pérennité et l'intérêt de l'investissement dans le capital de l'entreprise, la communication a généralement été plus complète, et réfléchie en amont. Le coût de développement de ces projets a, d'autre part, été optimisé, avec le recours aux outils en ligne, la communication web. Pour le montage financier, on note peu de changements, sans doute parce qu'il s'agit souvent d'opérations régulières.

E & C : Les motivations des entreprises ont-elles changé ?

F. K. : Les mêmes thèmes reviennent généralement : améliorer la culture économique des salariés ; renforcer leur sentiment d'appartenance ; fidéliser ou motiver ; et stabiliser l'actionnariat de l'entreprise. En 2009, motivation, fidélisation et sentiment d'appartenance dominaient.