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Une charte pour protéger la vie privée des candidats

L'actualité | publié le : 17.11.2009 |

Une charte baptisée «Réseaux sociaux, Internet, vie privée et recrutement» engage ses signataires à ne pas utiliser les moteurs de recherche ni les réseaux sociaux comme outils de collecte d'informations sur les candidats.

A l'occasion d'un séminaire sur le thème du «droit à l'oubli numérique», organisé, le 12 novembre, par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, l'association A Compétence égale a présenté une charte baptisée «Réseaux sociaux, Internet, vie privée et recrutement».

D'ores et déjà signé par les 40 cabinets membres de l'association, ce texte s'adresse à l'ensemble des professionnels du recrutement et des entreprises souhaitant garantir leur éthique quant à l'utilisation d'Internet et des réseaux sociaux dans leurs pratiques.

Exclure tout critère d'ordre personnel et privé

Face au succès de sites de type Facebook ou Copains d'avant, qui donnent accès à un grand nombre d'informations personnelles, voire intimes, les signataires rappellent que, « dans le cadre d'une procédure de recrutement, la sélection des candidats doit reposer uniquement sur les qualifications et les compétences, et exclure tout critère d'ordre personnel et privé ». Ils s'engagent donc à ne pas utiliser les moteurs de recherche ni les réseaux sociaux comme outils de collecte d'informations sur les candidats, y compris lorsque ces informations sont rendues accessibles par les utilisateurs eux-mêmes, et à laisser à ces derniers l'initiative de devenir membres de groupes ou de pages gérés par les recruteurs.

Réseaux à usage strictement professionnel

Seront donc privilégiés, pour la diffusion d'offres, la mise en relation avec des candidats et la recherche d'informations publiques sur leur situation professionnelle, les réseaux à usage strictement professionnel comme Viadeo ou Linkedln.

La charte prévoit, également, un travail de sensibilisation auprès des professionnels du recrutement, des utilisateurs des réseaux sociaux ainsi que des gestionnaires de sites Internet afin de promouvoir le «droit à l'oubli numérique».