Dans un sondage réalisé en septembre sur 1 000 actifs et 100 DRH, l'organisme de protection sociale Réunica s'est penché sur les troubles du sommeil et leur impact sur le travail. Une mauvaise nuit engendre une détérioration des relations avec l'environnement professionnel (42 % des personnes interrogées) ainsi qu'une baisse de dynamisme (40 %), de concentration (35 %) et d'efficacité (20 %).

D'autre part, les préoccupations professionnelles sont une cause directe de perturbation du sommeil pour quatre interviewés sur dix. La charge de travail et la pression liée à l'activité sont particulièrement incriminées (68 % des répondants), avant les conditions de travail (45 %). Les DRH ne sont pourtant que 10 % à avoir déjà mené une action de prévention à ce sujet.

Citées par 47 % des intervie-wés, les inquiétudes liées au contexte économique semblent aussi jouer un rôle non négligeable sur la qualité du sommeil.