Implication des salariés, charge de stress, qualité du management, sentiment d'équité, satisfaction vis-à-vis des politiques de rémunération, de gestion des carrières, adhésion à la stratégie de l'entreprise, perception de l'avenir... Quel DRH ne rêve pas de pouvoir «mesurer» le ressenti des salariés sur tous ces sujets RH, notamment dans des périodes de changement ?

Mais, attention, prendre le pouls des salariés via une enquête interne d'opinion est loin d'être un acte anodin. A coup sûr, des symptômes de mécontentement et d'irritation vont apparaître. Si la démarche n'est pas suivie, a minima, d'une restitution et, surtout, de mesures correctives, mieux vaut s'abstenir. L'idéal est d'instaurer un suivi des différentes mesures rectificatives décidées suite à l'enquête. Sinon, il y a fort à parier que les salariés échaudés par ce sondage «alibi» ne joueront plus le jeu.

Dommage, car l'enquête de climat social reste un outil important, non seulement pour connaître le moral de son entreprise à un instant T, mais bien pour anticiper, et donc manager le changement. Avec, à la clé, des relations sociales assainies.