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France Télécom multiplie les signes d'ouverture

L'actualité | publié le : 27.10.2009 |

France Télécom a mis sur la table de nouvelles propositions, dont des embauches et le gel des restructurations.

Après le choc du 25e suicide recensé en dix-neuf mois et alors qu'une journée d'action mobilisait les salariés le 20 octobre, la direction de France Télécom a annoncé, le même jour, six nouvelles mesures au cours de la réunion plénière de négociations sur les risques psychosociaux. Elle a, tout d'abord, décidé le gel des réorganisations jusqu'au 31 décembre 2009. De plus, 380 recrutements sont prévus, d'ici à la fin de l'année, dans les métiers techniques et de la vente, avec priorité d'embauche aux CDD et aux apprentis ; 1 000 postes à temps plein sont créés par réinternalisation d'activités sous-traitées.

Alors que, jusqu'ici, les mesures de performance étaient uniquement individuelles, « ce qui a contribué à l'isolement de chaque salarié », souligne Christian Mathorel, délégué syndical central CGT, la direction admet « l'intégration d'au moins 50 % de critères de performance collective dans le calcul de la part variable individuelle de chaque salarié ».

Amélioration des conditions de travail

S'agissant des conditions de travail, un temps supplémentaire pour se connecter et se déconnecter du système d'information dans les centres d'appels est accordé. En outre, un temps supplémentaire de 15 minutes pour prendre les consignes de la journée dans les boutiques est prévu.

Egalement annoncées, « les pauses de 10 minutes toutes les deux heures correspondent aux obligations légales du travail sur écran », ironise la CFE-CGC-Unsa, très critique, et qui continue de réclamer un vrai projet industriel et une vraie politique de recrutement.

SUD, comme la CFE-CGC-Unsa, a quitté la table des négociations sur le stress. Le syndicat exige des « recrutements massifs » et s'inquiète du contenu du plan d'action pour les opérations France, annoncé pour début 2010 par Stéphane Richard, numéro deux du groupe. De leur côté, la CGT et la CFDT avaient plutôt salué les avancées de la direction.