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Des salariés presque heureux

L'actualité | publié le : 22.09.2009 |

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Des salariés presque heureux

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Plus impliqués, moins stressés... Le baromètre Accor Services dépeint des salariés assez contents de leur sort, mais soucieux pour leur salaire et leur pouvoir d'achat.

La crise économique aurait-elle détourné l'intérêt des salariés pour leurs conditions de travail ? Quoi qu'il en soit, leurs réponses sur ce thème sont plus modérées dans cette 5e édition du baromètre Accor Services consacré au bien-être et à la motivation des salariés, réalisé au 1er semestre 2009 et paru le 15 septembre. Ainsi, près des deux tiers des salariés déclarent être satisfaits de leur situation professionnelle. Un tiers d'entre eux sont même heureux au travail, et plus de la moitié estiment s'y impliquer.

Démotivation

Pour autant, ils ne sont pas tombés dans une satisfaction béate et n'ont pas perdu de vue certaines de leurs préoccupations. Pour preuve : leur démotivation progresse et de nombreuses attentes persistent. En haut du podium, le salaire est toujours avancé comme le principal sujet d'attention des Français (53 %). Le problème du pouvoir d'achat est également bien présent : 74 % se déclarent « pas du tout » ou « peu satisfaits » de son niveau. Les périphériques de rémunération pourraient améliorer le quotidien ; 83 % des salariés estiment, en effet, que des avantages comme les chèques-cadeaux, les titres-restaurants, les mutuelles et l'épargne salariale... constituent des «plus» intéressants.

Sécurité de l'emploi

Le sujet du maintien de l'emploi gagne également du terrain et est cité par un tiers des salariés (contre un quart l'année dernière). Le travail étant clairement associé à la sécurité, il n'est pas étonnant que l'aspiration à l'évolution professionnelle et à la formation (jugée prioritaire par près de 6 salariés sur 10) reste très présente.

Sans aucun doute, la conjoncture a eu pour effet de revaloriser la valeur travail. Un tiers des salariés attendent de leur hiérarchie des signes de reconnaissance. En vain, pour 34 % d'entre eux.

Parmi les autres préoccupations, le baromètre évoque la lutte contre le stress - 72 % estiment que leur employeur n'y prête pas suffisamment attention - et au développement des compétences (64 %).