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Plastivaloire réduit de moitié son plan social

L'actualité | publié le : 15.09.2009 |

Parmi les 80 suppressions de poste restantes, 25 préretraites financées pour partie par l'Etat devraient permettre de limiter le nombre de départs volontaires ou de licenciements.

Le fabricant de pièces plastiques pour l'automobile, les téléviseurs ou l'électroménager Plastivaloire a fait volte-face. Annoncé en juillet, le plan qui devait aboutir à la suppression de 163 postes dans les usines de Langeais et de Chinon en Indre-et-Loire (494 salariés sur les deux sites), sera finalement réduit de moitié.

Plastivaloire maintiendra, notamment, un minimum de 40 emplois sur le site de Chinon, dont la fermeture avait été initialement prévue. Cette remise à plat du plan social fait suite à un compromis conclu entre l'entreprise et l'Etat, par l'intermédiaire d'Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du Commerce et des PME, et, par ailleurs, député d'Indre-et-Loire.

En attendant que les perspectives de rebond se confirment - un tiers de l'activité de Plastivaloire dépend de l'automobile -, l'entreprise aura donc recours à des mesures de chômage partiel, financées pour une large partie par le Fonds d'investissement social (Fiso). Pour assurer la compétitivité de ses usines, Plastivaloire lancera un programme de formation professionnelle en partie pris en charge, lui aussi, par le Fiso.

Atténuer le choc social

L'Etat s'est, en outre, engagé à financer une partie des 25 mesures de préretraite qui devraient permettre de restreindre le nombre de départs volontaires ou de licenciements (55 au maximum). « Afin d'atténuer le choc social, le préfet d'Indre-et-Loire a autorisé, à titre dérogatoire, la prise en charge de quatre préretraites à partir de 57 ans, explique Jean-Charles Djelalian, conseiller technique d'Hervé Novelli. Un seuil administratif, qui pourra cependant être rehaussé en fonction des efforts concédés par l'entreprise elle-même. »

Responsable de la CGT Indre-et-Loire à l'origine de l'intervention de l'Etat, Anicette Lair se réjouit de ce « demi-succès » : « Nous attendons désormais qu'un nouveau plan de sauvegarde soit présenté et discuté à la fin du mois, précise-t-elle. Il va sans dire que le versement de fonds publics ne se justifie que si la direction de l'entreprise s'engage, à son tour, à financer ces nouvelles dispositions. Nous y veillerons. »