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Les cols blancs de Renault au chômage partiel

L'actualité | publié le : 15.09.2009 |

Les sites tertiaires du constructeur fermeront 19 jours d'ici à la fin de l'année. La CFE-CGC veille à ce que le plan de charge soit réduit en conséquence.

Pour la première fois, les 17 000 ingénieurs, cadres et techniciens au forfait de Renault ont chômé le 11 septembre. L'ensemble des sites tertiaires du constructeur automobile - le siège de Boulogne-Billancourt, les établissements administratifs et d'ingénierie, ainsi que les directions régionales - fermeront, au total, 19 jours d'ici à la fin de l'année : tous les vendredis, le jeudi 12 novembre et trois jours fin décembre.

En application du «contrat social de crise» conclu fin mars, l'ensemble des salariés de Renault concernés par des mesures de chômage partiel touchent 100 % de leur salaire net, notamment grâce aux ingénieurs et cadres qui abondent un fonds par la non-acquisition d'un jour de RTT pour cinq jours chômés (dans la limite de huit jours). « Entré en vigueur en avril, l'accord aurait pu être mis en oeuvre plus tôt, mais nous avons d'abord souhaité obtenir des garanties en matière d'organisation du travail, explique Dominique Chauvin, de la CFE-CGC. Pas question de contraindre les salariés à effectuer en quatre jours un travail prévu pour cinq. Au cours des prochains mois, nos relais dans les CHSCT veilleront à cet équilibre. »

100 millions d'euros d'économie

Pendant ces journées, qui touchent aussi les usines, le constructeur prévoit une économie de 100 millions d'euros en cotisations sociales non versées. Le coût des rémunérations devrait être pris en charge à 80 millions d'euros par l'Etat ; 80 millions par l'entreprise et 40 millions par les salariés.