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Dans le monde

L'actualité | publié le : 15.09.2009 |

International

Le conflit au travail a aussi une nationalité

Les Allemands et les Irlandais ont-ils tendance à se chicaner facilement au travail ? C'est, en tout cas, dans ces deux pays qu'une enquête internationale auprès de 5 000 salariés dans 9 pays, réalisée par Opp, société spécialisée dans les tests psychométriques, relève le plus fort taux de conflictualité interpersonnelle. Dans ces contrées, les conflits occupent plus de trois heures par semaine. La France arrive en 3e position, avec 1,8 heure, alors que la moyenne se situe à 2,1 heures.

Les chocs de personnalité ou d'ego (49 %), le stress (34 %) et la surcharge de travail (33 %) apparaissent comme les motifs le plus souvent mentionnés en moyenne. Mais l'enquête pointe aussi des particularités nationales : en France, le manque d'honnêteté irrite beaucoup (36 %), alors qu'au Brésil, un choc de valeurs est à l'origine d'une bonne partie des conflits.

44 % des personnes interrogées se déclarent formées à la gestion des conflits, mais elles se trouvent majoritairement sur le continent américain (68 % des salariés brésiliens et 57 % des américains sont dans ce cas), alors qu'en Europe, ils sont moins de la moitié, et seulement 27 % en France et 28 % en Belgique. Est-ce parce qu'une partie de la régulation de ces conflits passe, dans la vieille Europe, par la représentation

des salariés ou par les syndicats ? L'enquête ne le dit pas.

Allemagne

Vertu salariale annoncée à la Commerzbank

La Commerzbank, qui vient de rembourser une grande partie des 15 milliards de garanties que lui avait prêtés l'Etat allemand, n'en prépare pas moins un nouveau système de rémunération de ses salariés, indexé sur la rentabilité à long terme.

Le nouveau système comprendra, notamment, une part plus importante de rémunération en actions pour les dirigeants, laquelle devra être gardée pendant plus longtemps, selon son patron Martin Blessing, intervenant lors d'un colloque bancaire à Francfort.

De même, les bonus seront-ils payés après plusieurs années. Les détails du plan devraient être présentés à l'automne.

En échange des aides publiques massives obtenues depuis le début de l'année pour survivre à la crise financière, Commerzbank est déjà obligée de plafonner le salaire annuel de ses dirigeants à 500 000 euros.

L'annonce de Martin Blessing intervient alors que des salariés de l'ancienne banque d'investissement Dresdner Kleinwort, désormais intégrée dans Commerzbank, ont entamé, la veille, des poursuites judiciaires à Londres pour obtenir le versement de bonus impayés. Leur nouvelle maison mère a, en effet, décidé de réduire drastiquement l'enveloppe des bonus promise à ses salariés.