Surprise ! Près de 2 salariés sur 3 travaillent en horaires atypiques, selon les chiffres de la Dares. Par horaires atypiques, il faut entendre : travail du week-end, de nuit, selon des fluctuations saisonnières, ou selon des plannings imprévisibles. Un chiffre impressionnant, surtout lorsqu'on mesure les conséquences sur la santé de ce type d'horaires.

Troubles de l'humeur et du sommeil, problèmes cardiaques ou digestifs, les salariés de nombreux secteurs - dont les hôpitaux, les hypermarchés, les services de voirie, l'industrie, etc. - en sont victimes. Une vie «à contretemps» qui, de plus, entraîne des difficultés au niveau familial et social. Sans compter la perte de vigilance liée à la fatigue qui peut mener à des accidents du travail ou de trajet.

Certaines entreprises ont réfléchi à la problématique en se penchant, notamment, sur l'organisation du travail, ou encore en apportant des conseils aux salariés concernés. Mais il est clair que le sujet est loin d'être une préoccupation majeure des entreprises, alors que ces formes de travail concernent toujours plus de salariés.