En 2008, le gouvernement avait confié, dans le cadre du plan Espoir banlieue, le contrat d'autonomie à 35 structures privées, sélectionnées par appel d'offres, et rémunérées au résultat. Leur mission : suivre individuellement durant un an un jeune de banlieue chercheur d'emploi. Au 17 août, l'objectif de 2009 (18 000 contrats visés) n'avait pas été atteint et se situait à 49,5 %. Sur les 12 000 contrats signés depuis 2008, 819 jeunes ont pris pied sur le marché du travail.
Entre juillet 2008 et juillet 2009, les entrées à Pôle emploi se sont accrues de 12,6 %. Sur cette même période, le motif d'entrée qui a le plus progressé est le licenciement économique (+62,1 %). Les premières entrées ont aussi fortement augmenté (+30,2 %), tandis que les fins de mission d'intérim et les démissions sont à la baisse (- 24,5 % et - 20,1 %).
Dans son rapport d'activité récemment mis en ligne sur son site, en prévision de son congrès qui doit se dérouler du 7 au 11 décembre 2009, la CGT estime le nombre de ses syndiqués à 654 000.
Laurent Wauquiez a confirmé, dans une interview aux Echos du 27 août, la prochaine parution de décrets portant le contingent annuel autorisé de chômage partiel à 1 000 heures dans tous les secteurs d'activité, au même titre que ceux de l'automobile et du textile. Sur les cinq confédérations participant aux négociations, seule la CGT s'y oppose.
Deux prestataires privés (l'un à Gap, l'autre à Montpellier), candidats auprès de Pôle emploi pour l'accompagnement des chômeurs, contestent leur mise à l'écart du marché. Pôle emploi devra revoir sa sélection de sous-traitants privés en Paca et en Languedoc-Roussillon, le tribunal administratif de Paris jugeant le motif de leur rejet insuffisant. Soit des prix « anormalement bas », selon Pôle emploi. En outre, dans l'un des deux cas, Pôle emploi avait choisi des candidats pour le second tour avant que le prestataire recalé n'ait eu le temps de justifier son offre.
, c'est le nombre de demandeurs d'emploi supplémentaires dans la catégorie A, fin juillet (+0,4 % en un mois).
Source : Dares.
Les salariés français du secteur privé ont le moral en baisse. C'est ce qui ressort de l'«indicateur du moral des salariés» du 3e trimestre 2009, indice réalisé par Monster, en partenariat avec Juritravail, et qui mesure la satisfaction des salariés dans leur entreprise, leur emploi et leur rémunération, ainsi que leur degré de confiance en l'avenir. Toutes les catégories socioprofessionnellles sont concernées et aucune région n'est épargnée par ce coup de blues.