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Baromètre CTIP : la complémentaire reste une priorité

L'actualité | publié le : 16.06.2009 |

En matière de garanties collectives, salariés comme employeurs plébiscitent la complémentaire santé. Le peu d'intérêt pour la prévoyance se confirme.

La huitième édition du baromètre réalisé par le Crédoc pour le Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP), qui fait, chaque année, le point sur les attentes des salariés et des responsables de PME (moins de 200 salariés) en matière de prévoyance et de complémentaire santé, a été présentée le 11 juin. L'enquête a été réalisée, en avril, auprès de 1 000 salariés du secteur privé et de 300 responsables d'entreprise ou DRH. Confirmant une tendance de la précédente édition, elle révèle qu'en matière de garanties collectives, la complémentaire santé reste prioritaire pour 64 % des salariés (55 % des employeurs). En 2009, 94 % des salariés sont couverts, six sur dix dans le cadre de leur entreprise. La complémentaire santé reste cependant toujours davantage proposée par les plus grandes entreprises (seulement 13 % des entreprises de plus de 100 salariés n'en proposent pas, contre 45 % des entreprises de moins de 10 salariés).

En cas de hausse des cotisations de 5 % à 7 % en 2010, une majorité d'employeurs prévoient de la répercuter entre les deux parts, employeur et salarié. Au-delà, près du tiers d'entre eux (31 %) envisagent, en revanche, de changer de contrat pour faire jouer la concurrence.

« Sujet d'inquiétude » pour le CTIP, le nouveau baromètre souligne, a contrario, le «faible intérêt» des salariés pour la prévoyance. Si 60 % des salariés non couverts affirmaient, en 2002, leur volonté d'améliorer leur couverture, ils ne sont plus qu'un tiers en 2009. La couverture prévoyance n'a cependant cessé de s'améliorer au cours des années. En 2009, 83 % des entreprises proposent une garantie en cas de décès (77 % en 2003), 79 %, une rente d'invalidité (71 % en 2003), et 40 %, une épargne retraite (25 % en 2003).

Egalement sondés sur la question de la dépendance des personnes âgées, 62 % des salariés se sentent personnellement concernés. Une attente impactée par la catégorie socioprofessionnelle et par l'âge : la dépendance est une priorité pour 68 % des ouvriers contre 53 % des cadres supérieurs ou professions intermédiaires. Après 40 ans, 68 % des interviewés affirment s'en préoccuper, contre 55 % des plus jeunes.

Risque dépendance

La moitié des salariés (49 %) interrogés estiment, en outre, que le financement du risque dépendance doit être mixte (solidarité nationale et assurance complémentaire), près du tiers se prononçant en faveur d'une prise en charge totale par la solidarité nationale, et 19 % pour un seul financement individuel. La question semble préoccuper moins fortement les employeurs (44 % seulement des personnes interrogées), qui estiment que la crise actuelle ne permet pas de trouver de nouvelles sources de financement.