logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

L'actualité

Optimiser la place du facteur humain dans l'innovation

L'actualité | L'interview | publié le : 09.06.2009 |

Image

Optimiser la place du facteur humain dans l'innovation

Crédit photo

E & C : Vous venez de lancer, au sein de l'université Pierre-Mendès-France de Grenoble, la chaire de recherche «Capital humain et innovation». Quels sont ses objectifs ?

C. D. : Nous souhaitons trouver les moyens d'optimiser la place du facteur humain dans l'innovation, en détectant, notamment, des bonnes pratiques de fonctionnement des équipes de R & D. Nous identifierons les actions à mener pour créer un climat d'innovation ainsi que les techniques à employer pour que les talents individuels servent davantage le collectif. En période de crise, la question de l'innovation est encore plus centrale, y compris sur le levier RH.

E & C : Comment allez-vous travailler ?

C. D. : Tout d'abord, nous monterons trois séminaires de prospective par an, réunissant enseignants, praticiens et experts, autour de scénarios d'anticipation de la gestion du capital humain dans des contextes d'innovation. Le premier, qui s'est tenu le 5 juin, abordait le sujet des transformations nécessaires de la fonction RH à l'heure de «l'open innovation», c'est-à-dire de l'innovation produite non pas par une entreprise isolée, mais par un réseau. Ensuite, nous organiserons des échanges de pratiques entre managers de R & D ; un des thèmes abordés pourrait être «comment gérer les divas ?». Nous lancerons aussi des recherches appliquées à la demande. Enfin, nous créerons un observatoire des expérimentations. Nous travaillerons non dans une optique de prestataire, mais sur un mode collaboratif.

E & C : Qui sont vos partenaires ?

C. D. : Six premières entreprises, des grands noms du high-tech grenoblois, ont adhéré, regroupant plus de 15 000 salariés : Becton Dickinson (matériel médico-chirurgical), le CEA, Schneider Electric, Soitec, STMicroelectronics, et l'Udimec (organisation patronale de la métallurgie). Le pôle de compétitivité Minalogic et Grenoble INP (fédération de six grandes écoles d'ingénieurs) sont partenaires.