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Les Français pas si sédentaires que ça

L'actualité | publié le : 09.06.2009 |

Une enquête de la Sofres pour le COE fait le point sur les changements professionnels, voulus ou subis, de nos compatriotes.

Parce que les connaissances sur les parcours individuels sur le marché du travail étaient jugées insatisfaisantes par le Conseil d'orientation pour l'emploi (COE), il a mandaté TNS Sofres pour réaliser une enquête sur les mobilités professionnelles. Les résultats*, présentés le 4 juin dernier, contrarient la réputation casanière de nos compatriotes. En effet, près d'un salarié du privé sur deux a connu au moins une mobilité ces cinq dernières années, qu'il s'agisse d'un changement d'entreprise, de fonction, de service, d'établissement ou de métier. Les plus mobiles : les femmes, les moins de 39 ans, les cadres.

Reste à distinguer les changements voulus de ceux qui sont subis. L'enquête démontre que, dans 44 % des cas, la mobilité a été initiée par le salarié. Et elle aboutit pour les deux tiers. Les motivations ? La recherche d'une meilleure rémunération arrive en tête, suivie par l'intérêt du nouveau poste et de meilleures conditions de travail. A l'arrivée, 88 % des salariés sont satisfaits de l'opération ; 61 % prévoient même de bouger à nouveau dans les deux prochaines années.

Mobilités contraintes

Pour ce qui concerne les mobilités à l'initiative de l'entreprise, elles sont dans d'égales proportions contraintes ou proposées. Dans le premier scénario, la Sofres détaille trois circonstances précises : la rupture ou fin du contrat de travail (46 % des salariés contraints), la disparition du poste (26 %) et la réorganisation de l'entreprise (25 %). Les catégories de salariés les plus touchées demeurent les seniors, ceux dont le niveau d'études est le moins élevé et les ouvriers. Il est à noter que ces mobilités contraintes s'accompagnent dans 57 % des cas d'un changement de métier.

Plus globalement, 15 % des salariés ont été amenés à déménager du fait d'une mobilité.

* Enquête réalisée entre le 6 et le 14 avril dernier auprès de 800 salariés du secteur privé, âgés de 30 à 60 ans.

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