Seuls 37 % des salariés ont des horaires «normaux», indique la Dares, dans une étude publiée le 25 mai. Parmi les 63 % autres, cinq catégories de salariés sont dégagées. Première catégorie : 20 % des salariés ont des horaires décalés. Ils travaillent presque tous le samedi, souvent le dimanche et/ou la nuit. Huit sur dix sont en contact avec le public.

Deuxième groupe : 10 % des salariés travaillent occasionnellement le week-end et/ou la nuit. Il s'agit souvent de professions de la santé et du travail social. Troisième catégorie : 6,7 % des salariés ont une durée du travail plus longue à certaines périodes de l'année. Ce sont plutôt des jeunes, appartenant à des professions intermédiaires, ou bien des ouvriers de type industriel, surtout dans des secteurs sensibles à la saisonnalité de l'activité.

Le quatrième groupe (10 %) supporte des contraintes horaires liées à la longueur de la journée de travail et à son imprévisibilité. La plupart de ces salariés travaillent 40 heures ou plus par semaine, et/ou ne connaissent pas les horaires qu'ils auront à effectuer dans la semaine à venir. Il s'agit, en majorité, d'hommes - cadres ou professions intermédiaires -, exerçant des responsabilités hiérarchiques. Enfin, 17,5 % (en majorité des femmes) travaillent à temps partiel, souvent dans des professions en contact avec le public.