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Minalogic organise le prêt de main-d'oeuvre encadré

L'actualité | publié le : 07.04.2009 |

Le pôle de compétitivité encourage les mises à disposition de salariés des entreprises en difficulté. Tout en supervisant les modalités contractuelles de ce prêt.

Le pôle de compétitivité Minalogic (micronanotechnologies et logiciels embarqués), à Grenoble, a annoncé, le 1er avril, qu'il allait favoriser la mise à disposition de salariés pour ses 138 organismes membres, dont 98 entreprises (78 % de PME). Près de 40 000 salariés travaillent dans le pôle grenoblois, qui affirme être le premier à s'approprier le volet «sécurisation des parcours professionnels» de la loi du 30 décembre 2006, conçu pour les pôles de compétitivité. Minalogic va toutefois plus loin que la loi en ciblant tous les salariés, c'est-à-dire non seulement les CDI et les contrats de droit public mais aussi les CDD.

Avenant au contrat

Minalogic encourage le prêt de main-d'oeuvre à but non lucratif vers les entreprises ou organismes en croissance (énergies renouvelables, santé, énergie nucléaire). Il a fait rédiger par un avocat un modèle de convention qui expose, sur quatre pages, toutes les conditions du transfert sur lesquelles doivent s'entendre les entreprises d'origine et d'accueil. Ainsi, par un avenant à son contrat de travail, le salarié volontaire est «prêté». Il effectue sa mission selon une durée déterminée - elle doit prendre fin le 31 décembre 2010, au plus tard, date butoir fixée par la loi. Son employeur lui maintient son salaire intégral durant la mission, qu'il refacture à l'organisme d'accueil. Leur accord doit être approuvé par Minalogic. Le pôle en reporte les clauses dans un livret d'accueil destiné au salarié : « Nous sommes le garant éthique des transferts », affirme son délégué général, Nicolas Leterrier, qui dit avoir mis la DDTEFP « dans la boucle ».

Une réduction d'effectif de moins de 10 % chez Soitec

Soitec sera la première entreprise à y recourir pour son établissement de 861 salariés. Cette société, spécialisée dans la fabrication de plaques de silicium sur isolant pour l'industrie micro-informatique, va réduire « de moins de 10 % » son effectif, au moyen de cette convention et d'un plan de départs volontaires. Elle en négociait les modalités, le 3 avril, avec les IRP. Une source syndicale fait état de plusieurs personnes intéressées par des mises à disposition, pour l'essentiel des cadres et des techniciens, parmi au moins « 100 personnes visées par le plan de départs ».