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La Fédération de la propreté peine à limiter ses temps partiels

L'actualité | publié le : 24.03.2009 |

Limiter les temps partiels ? La fédération y est favorable. Mais elle est confrontée à plusieurs obstacles.

Dans le secteur de la propreté, les préjugés sur le temps de travail ont la vie dure. Car, avec 75 % de temps partiel, la profession est montrée du doigt. Or, si cette forme d'emploi était valorisée il y a quelques années, ce n'est plus le cas actuellement. Pis. Dans le cadre de la loi Tepa, les exonérations de charges sociales sont prévues sur les heures supplémentaires, mais pas sur les heures complémentaires utilisées pour les temps partiels.

La fédération cherche donc à inverser la tendance. Mais elle se heurte à plusieurs obstacles. Tout d'abord, le silence des pouvoirs publics. Les rencontres prévues, depuis un an, avec l'ancien et le nouveau ministre du Travail pour aborder le sujet ont sans cesse été reportées. Par ailleurs, peu de donneurs d'ordres jouent le jeu. Les appels d'offres publics (20 % des clients), par exemple, présentent des clauses interdisant le travail pendant les heures d'occupation des bureaux. Ce qui impose une fragmentation importante des horaires. Même au ministère du Travail, le nettoyage est fait avant 9 heures du matin ! Seuls les hôpitaux se montrent plus conciliants.

Alors, quelle issue ? La fédération table sur le développement des services associés. Déjà proposés dans certaines entreprises de la branche, ils consistent, par exemple, à servir les repas dans les hôpitaux, ou à réaliser de menues réparations dans les bureaux en plus du nettoyage. Avec, pour principal mérite, une prestation réalisée en journée.