Les 92 salariés, licenciés d'Arena, ne toucheront pas les 50 000 euros prévus en première instance, mais entre 15 000 et 59 000 euros. Telle est la décision de la cour d'appel de Bordeaux, rendue le 24 février, après un premier jugement par le conseil de prud'hommes de Libourne.

Les magistrats de la cour d'appel ont, en effet, reconnu que les licenciements étaient « sans cause réelle et sérieuse ». Ils ont, à l'instar des prud'hommes, estimé que la décision d'Arena de fermer son unique site de production correspondait moins à une nécessité économique « qu'à la volonté de privilégier la rentabilité de l'entreprise et du groupe au détriment de l'emploi ». Mais les magistrats ont atténué la pénalité, en modulant les dommages-intérêts en fonction de l'âge, de l'ancienneté et de la situation actuelle des ex-Arena.

En 2007, l'entreprise avait licencié une centaine de salariés employés sur le site de Libourne (Gironde), fermé après la délocalisation des maillots de bain en Chine. La facture pour Arena s'élève à 3 millions d'euros au total. A. B.