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Le DIF est « plus rapide » dans le secteur public

L'actualité | publié le : 24.02.2009 |

La mise en place de procédures de gestion du DIF pour tous les agents « apparaît beaucoup plus rapide que dans le secteur privé », assure une enquête Comundi.

Le DIF augmentera-t-il le nombre d'agents formés ? Oui, répondent 44 % des 117 gestionnaires RH des trois fonctions publiques interrogés sur la mise en place du DIF dans le secteur public par le prestataire de formation Comundi (1). Non, assurent 56 %. Comment expliquer ces résultats ? Par les réponses aux autres questions de cette enquête rendue publique le 17 février dernier.

Déjà 10 % de demandes

Celle-ci révèle, en effet, que 66 % des répondants déclarent avoir déjà intégré le DIF dans leur politique de formation, et déjà communiqué sur le sujet auprès de l'ensemble de leurs agents à 64 %, des cadres dirigeants, à 57 %, et des partenaires sociaux, à 52 %. Mieux : 58 % des personnes interrogées déclarent avoir mis en place une procédure de demande de DIF pour les agents, « alors que l'application de ce droit date du début 2009 ». « Cela apparaît beaucoup plus rapide que dans le secteur privé », analyse Comundi, avançant que 10 % des agents auraient déjà formulé une demande.

72 % des répondants préconisent d'utiliser les formations DIF pendant le temps de travail, 79 % n'ont pas mis en place de catalogue des formations spécifiques au sein de leur établissement et 70 % souhaitent inciter l'agent à choisir une formation correspondant également aux besoins de l'établissement. Seuls 20 % des gestionnaires disent avoir refusé une demande de DIF. Les raisons en sont, à 43 %, un budget insuffisant, et à 28 %, le fait que la formation soit déconnectée de l'activité de l'agent.

Relation constructive

En termes d'impact, 82 % des répondants pensent que la mise en place du DIF alourdira la gestion de la politique de formation, mais 75 % croient quand même qu'elle permettra d'établir une relation constructive avec les agents dans l'élaboration de leur projet de formation, et 50 % s'attendent à une augmentation des demandes de formation. A noter que cette mise en place du DIF « n'est pas perçue comme un facteur de tension entre les agents et leurs managers ». 83 % des gestionnaires déclarent que le DIF n'a, pour l'heure, pas d'impact sur le budget formation.

Néanmoins, malgré ces bons ferments, 56 % des répondants pensent que le DIF n'aura pas d'impact sur le nombre d'agents formés ; sauf volonté politique d'orienter les demandes vers les catégories les moins touchées par la formation, notamment les agents de catégorie C.

(1) Enquête menée par Comundi secteur public et Alain-Frédéric Fernandez, du 8 au 23 janvier 2009, par e-mail, auprès de 117 responsables formation (57 %), chargés formation (15 %), DRH (9 %) et autres gestionnaires RH des trois fonctions publiques, dont collectivités locales (39 %), administrations de l'Etat (18 %), hôpitaux (18 %), et autres (25 %).

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