Le pays continuera d'accueillir les travailleurs européens
Le 8 février dernier, les Suisses ont approuvé à 60 %, par référendum, la reconduction de l'accord de 2002 de libre circulation des travailleurs entre leur pays et l'Union européenne, et son extension à la Bulgarie et à la Roumanie. Le gouvernement et les branches professionnelles avaient milité pour le «oui». L'entrée, en six ans, de 200 000 salariés européens, s'est opérée sans hausse du chômage ni constat de dumping social. Dans le BTP, par exemple, les salaires ont augmenté de 2 % après inflation et, selon la fédération de la branche, l'accord n'a pas provoqué «d'invasion de l'Est» mais suscité l'arrivée de salariés qualifiés des pays limitrophes : France, Italie, et surtout Allemagne.
Un plan pour l'automobile
Le gouvernement espagnol va proposer un plan d'aide au secteur automobile, dont la principale mesure portera sur un gel des cotisations sociales en 2009. Il veut aussi allonger l'indemnisation du chômage pour les travailleurs du secteur, licenciés après une période de chômage technique (lire Entreprise & Carrières n° 940). Présenté le 13 février, ce plan regroupe des mesures dont certaines ont déjà été annoncées, comme les 800 millions d'euros d'aide financière. Le gouvernement a prévenu qu'il n'y aurait pas d'aides publiques pour les entreprises « qui détruisent de manière définitive de l'emploi dans le secteur ».
