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Le plan de revitalisation d'ArcelorMittal déçoit le bassin de Gandrange

L'actualité | publié le : 20.01.2009 |

Présenté un an, jour pour jour, après l'annonce de 575 suppressions de poste à l'usine de Gandrange, le plan de revitalisation d'ArcelorMittal ne satisfait ni les syndicats ni les élus.

«Le gouvernement voulait absolument que le plan de revitalisation d'ArcelorMittal soit bouclé au 15 janvier. Tant pis s'il est bâclé », commente Jacky Mascelli, délégué CGT d'ArcelorMittal à Gandrange (Moselle). De fait, le projet présenté mi-janvier par Daniel Soury-Lavergne, directeur général d'ArcelorMittal, pour revitaliser la vallée de l'Orne dans la perspective de la fermeture partielle de l'usine, n'a enthousiasmé ni les élus ni les partenaires sociaux. Le sidérurgiste s'engage à reconstituer ou à préserver 682 emplois, soit une centaine de plus que le nombre de postes supprimés. Or, les syndicats estiment que 300 intérimaires et 74 sous-traitants sont affectés par la fermeture de l'aciérie et du train à billettes.

Conforter les installations de R&D

Cofinancé par ArcelorMittal et la collectivité, un fonds lorrain des matériaux, doté de 20 millions d'euros, doit conforter les installations lorraines de recherche-développement et faire émerger des activités innovantes. A Gandrange même, ArcelorMittal investira près de 14 millions d'euros dans les installations existantes pour créer une cinquantaine de postes. Trois nouveaux projets liés à la construction métallique mobiliseront un investissement de 16 millions d'euros pour 66 nouveaux emplois.

Formation réduite de moitié

Le sidérurgiste réduit de moitié l'effort promis en matière de formation et prévoit de ne former que 20 stagiaires à la prochaine rentrée.

L'énergéticien Poweo, qui affirmait étudier l'implantation d'une, voire de deux centrales dans les vallées de la Fensch et de l'Orne, s'est totalement retiré.