Développer la culture économique et sociale
Lancé en avril dernier, l'Institut pour le développement de l'information économique et sociale (Idies) vise à améliorer le débat public sur les questions économiques et sociales. Il est composé d'universitaires, d'entreprises, d'organismes d'études, de journalistes, de syndicats et d'associations d'éducation populaire. Il est présidé par Daniel Lenoir (dirigeant mutualiste) et par Dominique Meda (chercheuse). L'Idies concentrera son action sur quatre chantiers : la place et le contenu des enseignements économiques et sociaux ; le traitement des questions économiques et sociales par les médias ; la qualité et le pluralisme des sources statistiques et, enfin, la prise en compte du point de vue de l'ensemble des parties prenantes dans l'examen des différents dossiers économiques et sociaux. <
anact.fr
Prévention du stress et des risques psychosociaux au travail
L'Anact a mis en ligne sur son site Internet les actes d'un séminaire scientifique organisé en novembre 2007 sur le thème de la prévention du stress et des risques psychosociaux au travail (RPS). Ce document de 107 pages rassemble les interventions des contributeurs sur les différentes approches d'analyse des RPS (gestion, psychologie du travail, psychosociologie, médecine et épidémiologie, ergonomie) et les comptes-rendu des quatre ateliers consacrés aux contraintes organisationnelles ("intensification et rapport au travail"), aux types et processus de changement (autour du stress et du changement ou encore des restructurations), à la reconnaissance et au sens du travail ("reconnaissance du travail ou reconnaissance au travail ?"), aux collectifs et relations de travail.
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irsst.qc.ca
Outil d'autodiagnostic en santé et sécurité au travail
Se limiter aux variations des taux de fréquence et de gravité des lésions professionnelles ne suffit pas à la création et la mise en place d'une véritable culture de la santé et sécurité au travail (SST). C'est pourquoi on s'intéresse maintenant à la mesure des processus, normes, comportements, systèmes... qui créent ces lésions. Dans le cadre d'une recherche menée dans trois entreprises du secteur de l'imprimerie, l'Institut de recherche en santé et en sécurité du travail (Québec) présente la validation d'un outil qui permet de diagnostiquer l'état de la SST au sein d'une entreprise à partir des observations des salariés sur les pratiques en cours. Cette recherche vise "à favoriser le passage d'un paradigme de performance fondée sur les résultats à une philosophie et à une culture de l'apprentissage de la prévention à l'aide d'un outil formatif". Ce rapport veut aider les chercheurs et les gestionnaires à mieux orienter leurs interventions en matière de SST et à déterminer la proportion de répondants qui sont sensibles ou non à des efforts en ce sens.
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ires-fr.org
Les syndicats face à la RSE
L'Institut de recherches économiques et sociales (Ires) vient de consacrer un numéro spécial aux relations entre syndicats et RSE, tant au niveau des réactions et positionnements syndicaux que de la place laissée aux syndicats dans les politiques de RSE. Parmi les cinq contributions de ce dossier, les trois premières envisagent prioritairement l'encadrement juridique de la RSE, le développement d'une soft law qui l'accompagne et les éventuelles remises en cause du droit du travail dont elle est porteuse (contribution des codes de conduite et des accords-cadres internationaux à la RSE, activité des comités d'entreprise européens...). Les deux derniers articles portent sur deux objets constitutifs de la RSE, l'investissement socialement responsable (ISR) et le mécénat d'entreprise. Les acteurs syndicaux se retrouvent ainsi confrontés à des politiques d'entreprise et des types ou des objets de négociation qui n'entrent pas forcément dans les cadres traditionnels de l'action syndicale. Les auteurs notent que "le monde syndical semble donc bien avoir apprivoisé la RSE, la considérer désormais comme une composante majeure du paysage de ce début de XXIe siècle. Pour être devenue une réalité familière, la RSE est-elle pour autant pour le monde syndical une entité non problématique ? Outre qu'elle continue à susciter des débats, des interrogations, notamment sur les usages instrumentaux qui peuvent en être faits, elle est sans doute un facteur de trouble pour les militants amenés à la mettre en oeuvre, d'interrogations sur les identités, de questionnements sur les finalités du syndicalisme, d'exposition à des injonctions contradictoires".
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