Il y a eu le pionnier, le FSE (Fonds social européen), créé en 1957, puis le Feder, Interreg, Leonardo... et le petit dernier, le FEM (Fonds européen d'ajustement à la mondialisation), né en 2006. Autant de programmes qui mettent à la disposition des Etats membres des fonds pour financer des projets destinés à accélérer le développement économique des régions les moins prospères, et à renforcer la compétitivité des zones par le soutien à l'innovation. Ce qui passe par des aides à l'emploi et à la formation continue, via, notamment, le développement des compétences, l'insertion professionnelle ou encore l'aide à la mobilité internationale. L'objectif ? Définir des orientations stratégiques autour des problématiques communes aux Etats membres de l'Union européenne. Celles-ci ne manquent pas : gestion des seniors, égalité hommes-femmes, lutte contre les discriminations, accompagnement des restructurations...

Manne providentielle pour les uns, usines à gaz pour les autres, ces fonds ne font pas l'unanimité. Il est vrai que les dispositifs sont complexes et les procédures de sélection et de suivi lourdes. Sans oublier que c'est dans une Europe élargie à 27 que la nouvelle programmation 2007-2013 a été lancée. Avec pour conséquences des investissements importants chez les nouveaux entrants et, donc, un budget revu à la baisse pour les autres, dont la France.