Les DRH entretiennent de bonnes relations avec les parties prenantes de leur entreprise, mais celles avec la direction sont les moins satisfaisantes, selon une enquête Essca/Bodet.
L'école de commerce Essca et l'éditeur de solutions d'informatique RH Bodet Software viennent de publier les résultats de leur baromètre RH* intitulé «quel DRH êtes-vous ?». Il ressort du panel interrogé que la fonction RH est féminisée (61 % de femmes), jeune (42 % ont moins de 40 ans), expérimentée (53 % ont plus de cinq ans d'ancienneté) et qualifiée : 40 % sont titulaires d'un 3e cycle universitaire et 19 % sont diplômés d'une grande école. Les femmes y sont moins bien rémunérées que les hommes : les trois quarts des DRH de sexe masculin gagnent plus de 51 000 euros par an, contre moins de la moitié des femmes.
L'effectif des services RH est faible : plus de la moitié fonctionnent avec quatre personnes ou moins, le DRH inclus. Certaines tâches sont décentralisées, essentiellement l'évaluation des collaborateurs auprès des managers de proximité (73 %).
Les DRH sont satisfaits de leurs relations avec les parties prenantes de l'entreprise, d'abord avec leur équipe (96 %), puis avec les collaborateurs (94 %), les managers (90 %), devant les IRP (84 %) et... la direction (82 %).
Le principal enjeu de la fonction RH est d'abord d'attirer et de retenir les meilleurs talents (63 %), puis de gérer l'internationalisation (59 %), et d'appliquer les nouvelles obligations législatives (52 %).
* Enquête menée d'avril à juin 2008 auprès de responsables et coresponsables de la fonction RH au sein d'entreprises et d'administrations. Les résultats sont basés sur 113 réponses.