Le 17 septembre, le Prisme, syndicat patronal des professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi (600 entreprises, «90 % du chiffre d'affaires de la profession», 23 000 salariés permanents), et l'Union des industries textiles (1 000 entreprises, 90 000 salariés) ont signé une convention permettant aux salariés intérimaires dans le textile d'accéder aux certificats de qualification interindustries, CQPI, validant les capacités ou compétences professionnelles communes à deux ou plusieurs branches.

Quatre branches industrielles (médicament, métallurgie, papier carton, textile) sont à l'origine des CQPI. Cinq autres branches les ont rejointes (chaussure, habillement, tannerie-mégisserie, commerce et distribution à prédominance alimentaire, vente à distance). Dans la branche textile, trois CQPI sont mis en place sur les six actuellement opérationnels : «conducteur d'équipements industriels», «agent logistique», «intervenant technique en maintenance industrielle».

Concrètement, cet accord donne aux intérimaires travaillant dans des entreprises du textile un accès aux processus, accompagnements et méthodologies de certification développés par l'Opca du textile (Forthac) et par la commission paritaire nationale de l'emploi (CPNE) textile. Mais le financement du parcours certifiant sera assuré par l'Opca du travail temporaire, le FAF-TT. La CPNE des industries textiles présentera un bilan annuel à la commission du travail temporaire.

Plus de 400 CQPI ont été attribués depuis 2006 dans la branche textile. Souvent, il s'agit de la première certification.