Les DRH sont unanimes : 95 % d'entre eux ont une image positive des filières courtes, DUT, BTS, licence professionnelle ou diplôme d'IUP (Institut universitaire professionnalisé). Elles sont le plus souvent synonymes de compétences et d'adaptabilité.

Tel est l'un des premiers enseignements de l'enquête* réalisée par le cabinet Page Personnel (groupe Michael Page International), à partir d'un sondage de l'Ifop réalisé auprès de 501 DRH et de 1 014 jeunes, et présentée le 18 septembre. D'ailleurs, ces filières bénéficient d'une meilleure image que les diplômes universitaires de niveau bac + 4/bac + 5 et même que ceux d'écoles de commerce. Paradoxalement, les diplômés des filières courtes sous-estiment l'image dont ils jouissent auprès des recruteurs. D'où l'importance, pour le directeur des études de l'Ifop, « d'entreprendre un réel travail d'information pour estomper ce décalage entre réalité et mythe ».

Principaux atouts de ces diplômés ? Leurs bonnes connaissances techniques ainsi qu'une grande capacité à être opérationnels dans leur poste. Les DRH estiment que ces filières préparent à de « très nombreux métiers de l'industrie et des services », et qu'elles sont « bien adaptées aux besoins des entreprises et à leurs évolutions ».

De leur côté, 77 % des jeunes se disent satisfaits de leur situation professionnelle. Depuis le début de leur carrière, 81 % des sondés ont connu une évolution de poste et 74 % ont changé d'entreprise. L'enquête ne mentionne pas, en revanche, les niveaux de rémunération ni le statut de ces diplômés. Les deux points faibles de ces filières.