Telecom Italia : un accord sur la suppression de 5 000 postes

Le 19 septembre, l'opérateur a signé avec les syndicats un accord sur la suppression de 5 000 postes dans le cadre de sa restructuration. Basées sur des départs volontaires, ces suppressions seront échelonnées d'ici au 31 décembre 2010. En contrepartie, les syndicats ont obtenu l'embauche de 300 jeunes et l'allongement du temps de travail pour certains salariés. Telecom Italia, qui emploie 67 000 personnes, avait annoncé, début juin, sa volonté de supprimer 5 000 postes en Italie afin de réaliser une économie annuelle de 300 millions d'euros. L'opérateur ploie, actuellement, sous une dette de 35,4 milliards d'euros qui le prive de toute acquisition, limitant son développement à l'Argentine et au Brésil.

Les coûts de la main-d'oeuvre progressent moins vite

Selon les dernières données publiées par l'Office européen des statistiques, Eurostat, le coût horaire de la main-d'oeuvre dans la zone euro a augmenté de 2,7 % au deuxième semestre 2008, contre 3,5 % sur la même période en 2007. Dans l'Europe des 27, la hausse annuelle a été de 3,4 % contre 4,4 %. La plus faible augmentation a été enregistrée en Allemagne (0,7 %), les plus fortes en Lettonie (24,8 %) et en Roumanie (23 %).

Les salariés à la recherche d'un deuxième emploi

L'antenne espagnole de l'entreprise de travail temporaire Randstad a constaté, en s'appuyant sur ses propres données, que 10 % des candidats qui franchissent le seuil de ses agences sont à la recherche d'un deuxième emploi durant leurs week-ends et leurs jours de congés, soit un chiffre deux fois plus élevé que l'an passé. Les profils les plus touchés sont les salariés ayant subi une réduction de leurs heures de travail, les salariés de plus de 35 ans devant faire face à d'importantes charges financières ainsi que les étrangers travaillant dans le secteur de l'hôtellerie ou de la construction.

Les Américains plus assidus dans leur recherche d'emploi

Selon une étude d'IZA, un institut allemand de recherche sur le travail basé à Bonn, les chômeurs américains passeraient en moyenne 41 minutes par jour à la recherche d'un emploi, soit un temps « considérablement plus élevé » que celui consenti par les Européens : 27 minutes pour les demandeurs d'emploi français, 10 pour les Allemands, 8 pour les Britanniques et 7 pour les Belges.