Sur les 60 personnes potentiellement concernées par le télétravail, trois entament l'expérimentation d'ici à début octobre et quinze autres les rejoindront début décembre en vue de dresser, dans six mois, une évaluation préalable à l'extension du dispositif. « Trois critères seront mesurés : le maintien de la qualité de service ; la maîtrise de nos coûts de gestion et le degré de satisfaction du personnel », expose Marie-Paule Klein, directrice de la CPAM alsacienne.

L'évaluation relèvera d'un comité de suivi qui rassemble les quatre syndicats représentés (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC). Lesquels ont émis, en CE et en CHSCT, un avis favorable et unanime à la charte maison sur le télétravail, qui s'intègre au règlement intérieur. Alors que le CE a voté contre le schéma immobilier qui prévoit la fermeture des centres de paiement d'Altkirch, de Saint-Louis et de Thann, dont le personnel doit être transféré à Mulhouse.

Le télétravail ne modifiera ni la rémunération, ni le régime horaire, qui sera contrôlé par un pointage à distance à l'initiative du salarié. Il ne doit pas lui entraîner de frais, la caisse lui payant, notamment, ordinateur et connexion Internet. Pour « conserver un lien social », le télétravailleur passera toutefois 20 % de son temps au siège mulhousien.