Le site de covoiturage pour les salariés de Renault, déployé début juin, compte actuellement 2 000 inscrits, essentiellement des Franciliens.
Pour Renault, qui vient d'ouvrir sur son intranet un espace dédié au covoiturage, la conjoncture ne pouvait être plus favorable : juin est le mois de la sécurité dans les entreprises, le 5 juin a été décrété Journée mondiale de l'environnement, et l'augmentation du prix de l'essence préoccupe les Français, inquiets pour leur pouvoir d'achat. La pratique du covoiturage offre justement une réponse à ces trois défis. Les salariés qui acceptent de faire la route ensemble réduisent l' impact de leur trajet sur l'environnement, réalisent des économies en partageant les frais de carburant et améliorent leur sécurité dans les déplacements professionnels grâce à une moindre fatigue et à une conduite plus prudente.
Convaincu des bienfaits de ce système, le constructeur entend jouer un rôle pionnier en signant un partenariat avec le site <123envoiture.com> dédié au covoiturage que gère la société Greencove. « Suite à une phase de test en Ile-de-France et à une enquête de satisfaction, nous avons décidé de généraliser, au 1er juin dernier, ce service à tous nos établissements français, soit un potentiel de 63 000 salariés », indique Gilles Serre, expert en développement durable et responsable du covoiturage chez Renault. Tous les salariés du groupe travaillant en France ont, aujourd'hui, accès à ce service, par intranet, par extranet ou par courrier.
Les débuts sont plutôt encourageants : plus de 2 000 trajets sont inscrits à ce jour. La grande majorité des inscriptions concernent l'Ile-de-France. Considérant que le covoiturage contribue à l'amélioration des conditions de travail et de sa politique sociale, Renault a investi 15 000 euros pour lancer ce service.
A terme, le constructeur espère convertir 7 % de son effectif francilien au covoiturage et encourager la pratique en ouvrant son site à d'autres employeurs situés sur les mêmes bassins d'emploi. Ce qui permettrait aux salariés de Renault de démultiplier les possibilités de covoiturer. L'étape suivante consistera à convaincre les filiales européennes de s'y mettre à leur tour.
