Chronophage, ardue, peu connue, manquant de professionnels pour siéger en jury... On sait que la VAE n'est pas un long fleuve tranquille. Le rapport Besson avance dix préconisations : lancer une campagne d'information nationale en ciblant les messages sur les publics prioritaires, précédée d'un renforcement du réseau d'information sur la VAE ; améliorer la lisibilité des certifications en incitant l'ensemble des certificateurs à en réduire le nombre et à les articuler entre elles par le repérage d'unités de certifications communes ; renforcer les pouvoirs et les moyens de la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP).

Autres propositions : réduire la durée de préparation du dossier présenté au jury en veillant à l'accompagnement des candidats ; améliorer le fonctionnement et faciliter l'organisation des jurys ; mettre en place un appui renforcé sur l'ensemble du parcours VAE pour les publics les plus en difficulté ; promouvoir une VAE plus ambitieuse en l'intégrant dans le parcours professionnel des actifs ; pour les publics en emploi, encourager les entreprises à utiliser la VAE dans une dimension collective ; encourager les partenaires sociaux à organiser le signalement des compétences complémentaires à l'acquisition de diplômes ; et mettre en place un système d'information cohérent pour assurer le suivi technique, pédagogique et financier du dispositif.

Sur la question particulière du manque de professionnels siégeant dans les jurys, Eric Besson propose de créer « un système d'indemnités incitatif ».