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Génération 2004 : une entrée difficile sur le marché du travail

L'actualité | publié le : 24.06.2008 |

L'enquête du Céreq sur les personnes sorties du système éducatif en 2004 montre que les disparités en matière de diplôme, d'origine, de sexe demeurent..., voire s'accentuent !

Sur 705 000 jeunes sortis pour la première fois de formation initiale en 2004, 77 % sont en emploi trois ans après (dont 63 % en CDI), selon l'enquête du Céreq menée au printemps 2007 auprès de 65 000 personnes. C'est moins que pour les générations 2001 (78 %) et 1998 (82 %), sans doute du fait d'une conjoncture durablement dégradée.

La génération 2004 mise, notamment, sur la formation pour se sortir des difficultés. Ainsi, sur les 23 % de sans-emploi, 13 % sont au chômage, tandis que 7 % ont préféré reprendre des études ou suivre une formation. De même, cette génération suit plus souvent des formations en alternance que les précédentes.

Ces jeunes occupent plus souvent des emplois à durée déterminée et/ou à temps partiel (subis dans deux-tiers des cas). Seul point rassurant, leur salaire médian a augmenté par rapport à la génération 2001 : de 1 220 à 1 300 euros net mensuels.

Deux évolutions négatives

Les disparités en fonction du niveau de diplôme se confirment : les pas ou peu diplômés ont davantage de difficultés à trouver un emploi que ceux qui ont suivi un cursus d'enseignement supérieur. Avec deux évolutions négatives : la situation des titulaires de CAP et de BEP ainsi que celle des titulaires de thèse s'est nettement détériorée en termes d'accès à l'emploi.

Selon l'enquête, les services institutionnels (ANPE, Apec, etc.) ne sont pas, pour les jeunes, un moyen efficace de trouver un poste, puisque 34 % d'entre eux ont eu accès à leur premier emploi grâce à leur réseau de relations et 22 % suite à une candidature spontanée.

Enfin, un constat inquiétant : les discriminations hommes/ femmes et vis-à-vis des jeunes d'origine maghrébine se sont plutôt accentuées, aussi bien en termes de niveau de salaires que d'accès à un temps plein, par rapport aux générations 2001 et 1998.

<www.cereq.fr/pdf/b248.pdf>

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