Sofedit, équipementier automobile, filiale du sidérurgiste allemand ThyssenKrupp (2 700 salariés en France) affronte une réduction nette d'effectifs de 500 postes. Sur sept sites industriels, deux vont fermer : Amilly (45) et Vendôme (41). Ces usines, qui emploient respectivement 389 et 468 salariés, seront vendues d'ici à la fin 2009, ou fermées s'il n'y a pas de repreneur. De plus, le siège social, soit 174 salariés, va être transféré de Guyancourt (78) vers Le Theil (61).

« La recherche de repreneurs est une priorité », explique Johnny Favre, délégué CFDT. Pour préserver l'emploi, l'entreprise compte également sur la mobilité. Des sites vont être développés, offrant un volant de 500 postes : à Sermaises, à 70 km d'Amilly, et au Theil, à 60 km de Vendôme. Pour les volontaires, une prime de 7 000 euros et un service de navette, voire des aides au déménagement sont prévus.

« La mobilité est accueillie diversement par les salariés, explique Corinne Dessommes, déléguée FO, car beaucoup ne voient pas d'avenir pour l'automobile en Europe de l'Ouest. » Pour les partants, une préretraite maison à partir de 56 ans devrait être aménagée (70 % du salaire brut maintenu). Pour les autres, ils toucheront une prime de 10 000 euros en plus des indemnités légales de licenciement. Les licenciements contraints n'interviendront qu'au 30 juin 2009.